Nous nous réveillons tôt ce matin, très tôt.

L'idée est de partir "à la fraîche" pour essayer de capter les animaux du parc lorsque les températures sont supportables.

Étant donné que nous avons vu la veille le temps qu'il fallait pour faire une moitié de la boucle, nous ne prenons pas de risque et décidons de rejoindre le "léopard pan" par la route centrale.

Mais il semblerait que rien n'y change quoi que ce soit...

Dans le Lonely Planet il est écrit qu'il faut s'armer de patience dans la Kalahari Game Reserve.

Après la première journée il est facile d'en comprendre le sens.

Mais plus que de la patience, ce deuxième round confine à l'inconscience.

Si le "deception pan" portait bien son nom, le "léopard pan" ne peut pas en dire autant.

Nous ne croiserons rien sur notre chemin...ou si peu.

14/12 - Ô Rage, Ô Désespoir!14/12 - Ô Rage, Ô Désespoir!
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C'est un peu malheureux à dire mais nous avons plutôt hâte de quitter le parc.

Encore faut-il en trouver la sortie...

Nous avons en effet décidé de faire une "loop" sur la fin du parcours pour passer voir un trou d'eau (l'espoir fait vivre)...mais une nouvelle fois, ce sont de multiples pistes qui s'offrent à nous. Et pas de panneaux.

La première tentative se soldera par un arbre qui barre la route.

Qu'à cela ne tienne, nous essayons la route "parallèle". 2ème tentative avortée. Nous arrivons sur un camp...et décidons de continuer cette même route (au cas où).

Au bout de 10mn dans la broussaille, cul de sac. Nous sommes ravis.

C'est donc la dernière piste qui sera la bonne...Grand ouf de soulagement.

Mais n'oublions pas les dernières 45mn pour arriver jusqu'à la gate et celles qui suivent pour rejoindre la route principale.

Nous sommes "exténués" et prenons le temps de nous arrêter à Rakops pour le déjeuner.

Nous atterrissons dans le resto local. Une sorte de cantine traiteur avec petit réfectoire.

Mais nous bénéficierons d'un traitement de faveur.

Nous nous sommes installés dehors à l'arrache et les serveuses voyant qu'une personne commençait à nous parler (nous n'avons d'ailleurs rien compris...), elles nous installeront dans la salle située juste à côté.

Nous sommes tout seuls dans cette grande pièce visiblement prête à recevoir un mariage ou autre événement festif.

Étonnant.

Fin de repas, direction le Kahma Rhino Sanctuary.

Une autre réserve plus axée sur...les Rhinocéros. Tout à fait.

Mais pour ne rien vous cacher, nous commençons à nous méfier des noms trop évocateurs.

Nous y arrivons en milieu d'après midi et commençons à faire le tour.

Beaucoup plus petit, sans prétention, ce parc est à taille humaine. Pas besoin de rouler des années pour en faire le tour.

Dans l'après midi nous avons déjà pu en balayer une bonne moitié si ce n'est plus.

Et nous ne serons pas déçus par les Rhinocéros qui sont au rendez-vous.

14/12 - Ô Rage, Ô Désespoir!
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Mais ce ne sont pas les seuls bien évidemment.

D'autres mammifères viennent agrémenter les passages dans les différents recoins dont cette magnifique famille de hyènes que nous dérangerons pendant leur repas.

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Fin de journée, le ciel est bien noir par endroit et on devine que cela va tourner à l'orage. Ce contraste avec les rayons du soleil qui brillent encore au dessus du parc va donner quelques beaux clichés.

A 6h30 il faut être rentrés au campsite, c'est la règle.

Ce qui nous arrange plutôt pas mal.

Il fait encore grand jour et aujourd'hui nous pouvons donc prendre le temps de nous poser une fois installés.

Un peu de rosé, quelques dés de cheddar et une partie de carte nous détendrons pour l'apéritif.

14/12 - Ô Rage, Ô Désespoir!
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La nuit commence à tomber, le noir des nuages s'intensifie avec la chute du soleil...mais les éclairs prennent le relais.

Bizarrement, nous ne sommes pas touchés par la pluie.

Il suffira de commencer à préparer le BBQ pour ressentir que l'orage se rapproche à grand pas...et ce sentiment va se confirmer très vite.

Le vent s'invite d'un coup à la partie alors que la viande est entrain de cuire et nous décidons de rapatrier la table sous la partie arrière de la tente en cas de "pépin"...

Léger...beaucoup trop léger comme abri lorsque des trombes d'eau s'abattent sur le camp.

Avec le vent de côté nous ne restons pas au sec très longtemps.

La viande est prête, nous replions la table pour la mettre en protection et nous installons sur le rabat du coffre de Bumbo.

Cela ne sera pas suffisant non plus.

Le diner se terminera dans le coffre, plutôt spacieux mais bas de plafond.

Un bon moment qui restera en mémoire. Tout comme cet éclair qui tombera juste à côté et dont le bruit du tonnerre sera assourdissant.

14/12 - Ô Rage, Ô Désespoir!
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