25/11 - On the road again!
28 nov. 2015Aujourd'hui nous partons en direction de Augrabies Falls National Park et quittons donc Red Sand.
Une longue journée de route à nouveau qui nous permet de nous accoutumer un peu plus aux particularités locales.
En effet, il faut garder les yeux grands ouverts...attention aux traversées intempestives de routes par les vaches et autres animaux. Et toujours ces fameux camions qui traînent la pâte. Mais ce n'est pas tout...
La vie sauvage n'est pas très développée dans cette partie. Mis à part les vaches et les moutons nous croisons tout de même 2 ou 3 autruches en bord de route.
Avec ces longues lignes droites, nous ne prêtons plus trop attention à l'itinéraire.
"C'est toujours tout droit" à l'habitude de dire Vincent.
Sauf que cette ligne droite de la N14 n'est pas aussi logique que ce que nous pensions et nous dévions inéxorablement de notre chemin sans nous en rendre compte.
Arrivés à Postmarburg nous avons le choix entre partir à gauche ou à droite. Bizarre.
Un coup d'œil sur le téléphone pour nous apercevoir que nous ne sommes plus du tout au bon endroit. Heureusement, nous aurions pu continuer comme ça des heures sans nous rendre en compte s'il n'y avait pas eu cette ville.
Ce sera donc à droite pour retrouver la route initiale. Une erreur qui sera pour nous l'occasion d'expérimenter les premières "pistes" entre les mines et les vinyards.
Des pistes qui elles aussi réservent leur lot de surprises.
Juste devant nous, un camion s'ensable. Marche arrière toute pour récupérer un chemin parallèle qui nous permet de continuer jusqu'au prochain camp.
Nous arrivons au Khamkhirri campsite...une expérience.
A priori nous sommes seuls. On a presque l'impression que le camp est fermé.
Les seuls signes de vie, les enfants des proprio (dont Malcolm...le turbulent) et les 2 chiens: Pongo et Rouby.
Le plus pénible étant l'enfant...
L'endroit jouit malgré tout d'une très belle vue sur la Orange River. Rivière dans laquelle il est tout à fait possible de se baigner (dixit la propriétaire des lieux). Pour nous ce sera "non merci". A peine jeté un œil en direction de celle-ci du haut de notre perchoir que nous apercevons un animal indéterminé y disparaître.
Nous préférerons y regarder les rayons du coucher de soleil plonger dans ses eaux flamboyantes.
Malgré une marche dans le parc, nous n'aurons encore une fois pas la chance de croiser de grosses bébêtes... La frustration est grande... À croire que le proprio l'a compris, il accourt nous prévenir de la présence des springboks dans la prairie alors que nous sommes en train de siroter une bière et préparer la route de demain face à la rivière!
La fin de journée arrive, nous dînons tranquillement sous un ciel très clair qui donnera l'occasion d'une dernière belle photo...