Après tant d'attente et d'efforts, nous nous réveillons à San José de Chiquitos, proche de Santa Cruz de la Vieja, la capitale originelle de la Bolivie mais qui est aujourd'hui un site "archéologique" avec toutes ses ruines qui se trouvent au sein d'un parc national.

D'autre part, San José de Chiquitos a été déclaré en 1990 au patrimoine mondial de l'UNESCO comme patrimoine vivant, faisant partie des "missions jésuites" de la Bolivie.

Voici donc les raisons de notre stop ici.

Malheureusement, nous n'allons pas être les plus chanceux sur ce coup et la visite des environs ne va pas être vraiment intéressante, la faute à la météo qui ne va pas y aller avec le dos de la cuillère...

La matinée s'annonce sous la grisaille mais nous avons bon espoir que le temps se dégage.

Nous demandons alors à la réceptionniste quel est le moyen de rejoindre les vestiges de l'ancienne capitale ainsi que le "mirador" puisque c'est une petite randonnée que nous envisageons. La réponse est simple et nous n'avons pas de difficulté à comprendre (retour à l'espagnol...) : nous pouvons y aller à pieds et pouvons rejoindre Santa Cruz de la Vieja en quelques kilomètres. Très bien.

Nous nous mettons en route et après 35mn environ, nous arrivons au 1er stop de notre périple: un petit site archéologique avec 2 ou 3 ruines, l'endroit ne propose pas grand chose et il semblerait que la pluie ait maintenant l'intention de s'inviter à notre balade.

Nous quittons le "site" sous la pluie et regardons le ciel. La question se pose. Essayons-nous de continuer jusqu'au mirador qui offre une vue sur la ville ou rebroussons-nous chemin vers San Jose?

La couverture nuageuse est dense et surtout très basse...a priori, même si nous montons, nous ne risquons pas de voir grand chose.

05/03 - Rendez-vous râté avec l'Histoire!
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Décision est prise de retourner vers la ville.

La marche retour se fera donc sous un ciel menaçant avec une pluie qui va et qui vient.

Après 45 minutes, nous arrivons enfin sur la place centrale de San Jose, une belle place carrée bordée de ce magnifique édifice en pierre ocre, ancien repère des missions jésuites aujourd'hui transformé en espace culturel abritant un musée.

Il doit être 12h15 et, la malchance nous poursuivant, le lieu est fermé entre 12h et 15h. Nous n'aurons donc pas l'occasion d'en voir plus puisque nous reprenons un bus pour Santa Cruz à 16h30 malheureusement.

Nous poursuivons notre tour de la place sous les gouttes qui commencent à redoubler d'intensité, l'occasion pour nous, petite consolation, de voir des toucans...si peu vus jusque là, mis à part un specimen dans le Pantanal mais impossible à prendre en photo.

Autre specimen "local", Coca Cola, qui s'insinue même dans les milieux les plus reculés...un phénomène que nous avons retrouvé partout en Amérique du Sud où la célèbre marque semble avoir une mainmise totale.

Nous essayons alors de trouver un endroit où déjeuner mais cela semble peine perdue, la ville à l'air de vivre au ralenti en ce samedi pluvieux. Nous décidons alors de retourner à l'hôtel pour nous mettre à l'abri.

05/03 - Rendez-vous râté avec l'Histoire!
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Sur le chemin de l'hôtel, la pluie ne faiblit pas, au contraire. Et les derniers mètres finiront de nous tremper. Nous sommes dorénavant au sec et nous avons surtout échappé au pire car c'est un véritable déluge qui s'abat 5 minutes à peine après que nous soyons rentrés.

Nous prenons place pour déjeuner et la pluie tombe sans cesser, inondant en 20mn le jardin de l'hôtel. L'orage s'approche inexorablement jusqu'au coup "fatal". L'éclair est alors immédiatement suivi non pas d'un grondement mais d'un claquement sec et violent. Celui-là est tombé dans mon "dos" et comme le dira Thomas, assis en face de moi: "il est tombé juste là".

Nous poursuivons alors que le Directeur (un français) s'affaire à vérifier que tout est ok.

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Les minutes passent et peu à peu, la situation semble re-devenir normale.

Il est maintenant l'heure pour nous de prendre le chemin de la gare routière alors que notre rdv rapide avec cette belle région aura été plutôt raté...nous ne pouvons pas gagner à chaque fois malheureusement.

Nous arrivons à la gare, seuls touristes à l'horizon, et, comme à notre habitude, faisons le tour des compagnies.

Les billets sont en poche et nous attendons alors l'arrivée du bus...qui n'arrive pas.

Le départ était prévu à 16h et l'heure tourne sans que nous ayons plus d'informations... jusqu'à ce que nous prenions finalement la route à 17h30.

La rigueur bolivienne bien sûr.

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Notre bus est ce qu'il est mais il est surtout envahi par les enfants qui n'ont pas sommeil, c'est le moins que l'on puisse dire...un agréable trajet en perspective, au gré des cris, des coups, des pleurs, des caprices et de ses très brefs instants de calme.

Nous aurons malgré tout l'occasion de pouvoir discuter avec 2 jeunes danoises qui poursuivront également vers Sucré mais avec un jour de retard sur notre programme.

Nous arrivons à Santa Cruz bien plus tard que prévu et ce qui est certain, c'est que la ville ne donne pas envie à première vue. Cela tombe bien, nous ne restons pas.

Directement, nous sautons dans un taxi (ou tout du moins celui qui aura envie de travailler) direction un hôtel que nous n'avons pas réservé, situé dans un quartier moderne pas trop loin de l'aéroport car demain, une autre étape nous attend. Et plutôt que 16h de bus, nous avons opté pour une solution à la fois plus simple et finalement très économique: 45mn de vol.

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